Notre territoire se situe en zone rurale bien qu’il épouse maintenant les contours d’une société urbaine grâce à l’ensemble des services existants, les comportements de la population ont totalement changés depuis moins d’une décennie.
De la sédentarité qui était le mode de vie rural d’hier, nous sommes entrés dans l’aire de la mobilité. Nous circulons tous beaucoup pour amener nos enfants à l’école, au collège, au lycée, à toutes les activités périscolaires… pour faire nos courses, aller chez le médecin, pour nos loisirs, pour pratiquer notre sport favori…
Et surtout pour nous rendre au travail, à quelque poste que ce soit (ouvriers, employés, commerçants etc.), dans l’une des entreprises du bassin d’emploi qui nous le voyons s’agrandit d’année en année.
On ne réside plus forcément où l’on travaille… tous ces mouvements de population s’accélèrent depuis 10 ans entraînant une circulation nouvelle de l’argent des lieux de production vers les lieux de consommation.
Le Pays du Cheylard n’est pas en marge, il fallait imaginer ces évolutions structurelles pour assurer le futur de la réalité de notre ruralité. C’est ce qui a été réalisé, et nous avons adapté le territoire à la mutation.
Dans le formidable défi à relever, le territoire n’étant pas qu’un facteur de croissance… c’était aussi à mes yeux une communauté humaine, il fallait qu’elle puisse vivre de façon moderne, c’est le socle que je vous avais proposé en 2004 et qui a été réussi.
L’enjeu de la compétitivité est gagné, il faut maintenant gagner le défi de l’attractivité qui est essentiel à la santé de notre pays.
L’aménagement de notre territoire a été conduit, avec les différentes équipes que j’ai présidées loin du standard, de la planification, mais nous avons tous osé choisir des solutions spécifiques et innovantes qui permettent maintenant à notre communauté d’être en passe de gagner ce nouveau pari.